Information sur Incas
- Mis à jour le 28 novembre 2012
Centre de Connaissances du Centre National Iranien pour les Etudes de l’Addiction (INCAS)
Le Centre National Iranien pour les Etudes de l’Addiction (INCAS) a été initié en 2004 par un accord de licence de principe, du Ministère de la Santé & de l’Education Médicale (MoHME) en tant qu’institut de recherche, au sein de l’Université de Sciences Médicales de Téhéran. C’était dans ce centre de l’Iran, que les premières études cliniques sur le traitement d’entretien agoniste par les opiacés pour la dépendance aux opiacés, on été menées. Le médicament qui a été étudié au début était la méthadone; tout de suite après, cela a été suivi par des études sur la buprénorphine et la teinture d’opium. INCAS a, jusqu’à présent, approuvé 105 projets de recherche, ce qui a abouti à la publication de 200 articles scientifiques dans des revues révisés.
Une caractéristique importante d’INCAS est que ses opérations ne sont pas limitées simplement à la recherche. Il conçoit et exécute des stages de formation fondés sur des preuves, pour compléter ses projets de recherche. La toute première formation de l’Iran, pour le traitement d’entretien par la méthadone, a été menée à INCAS, en 2005. Depuis lors, quelques 77 sessions de formation ont eu lieu à INCAS, pour plus de 2500 médecins participants. Les médecins licenciés reçoivent des diplômes qui leur permettent de lancer des cliniques de TEM. De cette manière, INCAS aurait joué un rôle essentiel dans le développement du réseau national du traitement de l’addiction et des cliniques de la réduction des risques, dont le nombre dépasse les 3370, à présent.
D’autres fonctions importantes de INCAS comprennent la conception et la réalisation de cours de Psychothérapie Matrice, pour le traitement de la dépendance aux stimulants, aussi bien que d’autres sessions éducationnelles variées, pour le traitement de l’abus/la dépendance des substances et leurs effets et co-morbidités. Ces cours sont suivis par des médecins, des psychologues, et d’autres professionnels de traitement, dans les secteurs publiques et privés, y compris ceux qui sont embauchés dans des diverses universités de sciences médicales et de l’Organisation des Prisons.
Avec le soutien du Bureau régional pour la Méditerranée Orientale de l’Organisation Mondiale de Santé (OMS-EMRO), le quartier général de contrôle de la drogue (DCHQ), et le Ministère de la Santé et de l’Education Médicale (MoHME), INCAS a maintenant étendu sa mission au-delà du territoire Iranien. Depuis 2007, il est devenu actif dans des pays voisins tel que l’Afghanistan et le Pakistan, ce qui le rend un centre de connaissances régional pour l’Association du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENAHRA).
Depuis 2007, le centre a favorisé le développement des programmes de réduction des risques (en particulier, le traitement d’entretien agoniste par les opiacés) au niveau régional en menant sept formations internationales pour des participants de pays voisins, en organisant des visites d’études des programmes Iraniens de la réduction des risques, pour les autorités et les fonctionnaires des ces pays, et en envoyant des équipes de spécialistes Iraniens afin de diriger des formations et des missions de plaidoyer en Afghanistan et au Pakistan.
Le succès de tels efforts a mené à la continuation des activités du KH-INCAS, en tant qu’une partie du projet quinquennal (2012-2016), de l’Association du Moyen-Orient et du Nord de l’Afrique (MENAHRA) avec le Fonds Mondial. Un développement plus approfondi des interventions basées sur des preuves pour la réduction des risques relatés à la drogue- tel que le traitement d’entretien agoniste par les opiacés- dans des pays de la région, est confronté par certains obstacles ; une situation qui devrait, espérons, s’améliorer rapidement en raison de la continuation de ces efforts. Les initiatives de INCAS, ont encouragé un environnement propice pour les politiques et les programmes de la réduction des risques, et ont été reconnus comme une “Meilleur Pratique” en Iran, dans le Rapport de Progrès de la Réponse Globale du SIDA en 2012.